Etre vieux mais toujours en vie

Les Nations Unies prévoient, d’ici 2050, le doublement du nombre de personnes âgées (65 ans et +) dans le monde ; passant de 700 millions de personnes en 2020 à 1,5 milliards d’individus. La part dans la population mondiale augmente ainsi de 9 à 16%.

En France, compte tenu de la poursuite de l’allongement de l’espérance de vie, l’Hexagone compte 3 aînés supplémentaires  toutes les 5 minutes et les + de 65 ans seront de 28% en 2050.

L’augmentation du nombre de personnes âgées dans de nombreux pays va nécessiter de repenser les principes fondant les politiques publiques d’accompagnement et d’accroître  les ressources que la Santé y consacre.

Même si les statistiques sont nécessaires, il faut aussi privilégier les trajectoires individuelles plutôt qu’une catégorisation par tranches d’âges. En effet, il faut distinguer le vieillissement réussi, usuel ou avec morbidité.

Bien évidemment le premier reste l’objectif à atteindre et pour cela, il faut être convaincu du bien-fondé du repérage des fragilités en amont, mais aussi de la prévention.

L’ensemble de ces actions doivent permettre de maintenir la fonction désir, et par la même, la motivation et l’action.

Vieillir doit être avant tout une VALEUR AJOUTÉE et non pas À JETER.