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La bienveillance se définit comme une disposition altruiste visant une attention authentique portée aux autres, caractérisée par le respect, l’empathie et la volonté de soutien inconditionnel (André Comte-Sponville, Le Petit traité des grandes vertus, 1995). Elle dépasse la simple politesse pour incarner une éthique relationnelle profonde, orientée vers le bien-être d’autrui.
Dans les sphères du leadership et de la gouvernance, elle se décline en décisions orientées vers le bien commun, instaurant un climat de confiance et de respect mutuel. En valorisant la sollicitude, elle contribue à créer des environnements de travail plus inclusifs, fondés sur des valeurs de coopération et de solidarité (Joan Tronto, Un monde vulnérable, traduit en 2009).
En matière d’écologie, la bienveillance conduit à reconnaître la valeur intrinsèque de la nature et à intégrer la préservation des écosystèmes dans chaque décision, en vue de garantir une pérennité intergénérationnelle.
Sur le plan de la santé, la bienveillance invite à considérer le bien-être des populations en promouvant des soins centrés sur la personne. Elle valorise également des conditions de travail respectueuses réduisant l’épuisement et améliorant la qualité des services.
La bienveillance se pose également comme un fondement de la construction d’une société plus juste, en appelant à une prise de responsabilité collective dans laquelle l’empathie et le respect mutuel deviennent les piliers du vivre-ensemble.
Dans un contexte de crises environnementales, sociales et sanitaires, la bienveillance apparaît comme un atout pour renforcer la résilience collective face aux incertitudes (Cynthia Fleury, La Fin du courage, 2010). Cette qualité ne se contente pas de viser un idéal moral personnel, mais aspire à transformer les dynamiques sociales et institutionnelles (Axel Honneth, La Lutte pour la reconnaissance, 2000).
La bienveillance devient ainsi un levier de transformation et de réussite partagée, incitant les décideurs à instaurer des relations ancrées dans la coopération pour relever les défis complexes de notre époque. (Juliette Tournand, La stratégie de la bienveillance ou l’intelligence de la coopération, 4è ed. 2021)
Les Sommets Benvivo offre un espace privilégié de réflexion et d’action, permettant de repenser en profondeur les modèles de gouvernance selon des principes éthiques et visionnaires.
Face aux crises écologique, sociale et sanitaire qui exercent des pressions inédites sur nos structures et valeurs, la bienveillance émerge ici comme un levier transformateur, capable de redéfinir les paradigmes dominants.
Sur le plan économique, ce sommet invitera les participants à dépasser la simple logique de profit en faveur d’une vision intégrative où le capital humain, la solidarité et le respect des parties prenantes deviennent des priorités.
Sur le plan sociétal, ce sommet mettra en lumière des solutions pour réduire les inégalités, renforcer la cohésion sociale et consolider le tissu communautaire.
Perspectives nouvelles et apprentissages, prises de hauteur et retours d’expériences, réseaux et échanges s’entrelaceront pour bousculer les anciens modèles, quel que soit le secteur d’activité.
Telle est l’ambition du Sommet Benvivo : grandir et nous épanouir dans le respect du monde du vivant qui nous entoure ; pour un mieux vivre ensemble durable.
Les Sommets Benvivo s’adressent principalement aux managers, dirigeants d’aujourd’hui et de demain, à tous les acteurs économiques qui aspirent à un leadership éclairé.
Le 12 mars 2025, 900 participants sont attendus en présentiel à Kedge BS Bordeaux et une retransmission via une plateforme de streaming permettra un suivi en distanciel.